4S – Jeu du déclarant

Luca da Leida, Joueurs de cartes, 1501

Luca da Leida, Joueurs de cartes, 1501

En 4ème série, vous jouez maintenant à la table, éventuellement en tournoi*. Vous penserez pendant longtemps que le jeu du déclarant* est considéré comme le jeu noble par excellence, le déclarant étant dans le camp qui a choisi le contrat, que ce soit en attaque ou en défense (jeu de sacrifice*). C’est lui dont le plan de jeu est décrit en premier dans toute la littérature bridgeuse (cf. Index-Dictionnaire sur le sens du mot « bridgeux*« ). Le déclarant doit mener à bien son contrat, faire des levées de mieux s’il le peut, chuter le moins possible, et subir les coups de boutoir de la défense*. La complexité est infinie, et les pistes qui vous sont données ici ne pourront jamais être exhaustives. Certains cours se retrouvent dans d’autre rubriques, Maniements de couleurs, par exemple, si le sujet présenté chevauchent deux d’entre elles. Bonne lecture.

La carte du mort sur l’entame : Pour le déclarant, quelle carte passer au mort ?
Plan de jeu à SA (1) : Compte des levées, recherche des levées manquantes.
Plan de jeu à SA (2) : Communications, timing.
Plan de jeu à l’atout : Couper de la main courte, contrôle par la coupe.

Le compte des levées adverses (1) : Indispensable, à SA.
Le compte des levées adverses (2) : A la couleur, en attaque.
Le laisser-passer : Quand laisser passer à SA ? Les bonnes hypothèses.
L’adversaire dangereux : Définition, l’évitement. Protéger ses honneurs.
Baiser à la Reine, baiser au Roi
 : Technique facile et amusante.
L’affranchissement par la coupe
 d’une couleur secondaire : La technique.
L’expasse : Expasse ou impasse, choix souvent difficile.
Donne de révision : Importance du plan de jeu.

Pour la suite, après que vous vous serez assuré de réussir les « exercices de 4ème série« , rendez-vous en 3ème série, « Jeu du déclarant ».

Tous ces cours sont répertoriés dans l’Index-Dictionnaire.

6 commentaires sur “4S – Jeu du déclarant

  1. Cher Monsieur,
    Il m’a été donné de lire un article sur la règle des 11 dans un contrat à SA. Il y est dit que cette règle s’applique dès lors que l’on est certain que l’entame est la 4ème meilleure…!
    Certes, s’il entame du 4, que je vois le 3 au mort et que je possède le 2, il n’y a aucun doute, mais si le 3 n’est pas au mort ? Y a-t’il des « astuces » ( quand bien même le terme ne serait pas approprié ….) ? Merci à vous.

    • Cher ami bridgeur,
      J’ai bien peur qu’il vous faille revoir complètement le principe de la règle des onze, que vous semblez avoir très mal comprise. J’ai écrit un cours sur la question, et la définition se trouve également dans l’index-dictionnaire aux rubriques Quatrième meilleure et Règle des onze. La règle des onze (si vous avez adopté avec votre partenaire le système « quatrième meilleure », avec tous ses corollaires et exceptions) s’applique dans tous les cas ! Vous voyez une carte d’entame, quelle qu’elle soit, et vous faites le calcul tout de suite. Entame d’un 9 : 11-9 = 2. Entame 3 : 11-3 = 8. Entame Valet : 11-11 = 0, etc… La vue des cartes inférieures n’a rien à voir là-dedans ! La règle des onze vous dit combien le déclarant possède de cartes au-dessus de l’entame. Exemple : entame d’un 7. Règle des onze : 11-7 = 4. Il existe donc, dans votre main, celle du mort, et celle du déclarant, 4 cartes en tout au-dessus du 7, carte d’entame. Si vous en voyez 2 au mort (qui possède V963 = 2 cartes au-dessus du 7) et 1 dans votre main (vous avez D52 = 1 carte au-dessus du 7), il n’en reste évidemment qu’une chez le déclarant, par exemple l’As. Vous déduisez, si le déclarant pose l’As à la première levée, qu’il n’a plus rien au-dessus du 7. Par la suite, vous ferez donc toutes les levées dans la couleur. Par ailleurs, vous calculez aussi que l’entameur a 4 cartes dans la couleur, vous-même en avez 3, et vous en voyez 4 au mort. Le déclarant avait donc l’As second (vous le savez dès l’entame !). Remarque : Très souvent, dans le système 4ème meilleure, le partenaire entame une autre carte qu’une 4ème. Comment s’en apercevoir ? Justement en appliquant la règle des onze ! En essayant les combinaisons de cartes qui s’entament en 4ème meilleure, vous verrez vite que la plus grosse entame possible est le 8 (avec AD108x). A partir du 9, ce ne peut pas être une 4ème meilleure. Il a donc entamé autre chose, par exemple une entame d’une couleur 3ème. La règle des onze est absolue, car mathématique. Si elle est infirmée (par exemple, le déclarant avait une autre carte au-dessus du 7, inattendue !) dans la suite du jeu, c’est que l’entame n’était pas une quatrième meilleure, mais une de ses exceptions (top of nothing ou autre…).
      Bon courage, et bien cordialement,
      Olivier CHAILLEY

  2. Cher Monsieur Chailley,
    Une faute de frappe dans le cours « La carte du mort sur l’entame » : dans le premier diagramme, Sud détient V53 à ♥ (et non pas à ♦).
    Cordialement

  3. Cher Monsieur Chailley,
    Dans le cours « Plan de jeu à SA (1) », une coquille s’est glissée au paragraphe « Affranchissement de levées de longueur » : les piques adverses sont 4-2 et non 4-4.
    Cordialement.

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