Faut-il avoir peur des cue-bids ? (1)

Paul Gauguin (1848-1903) : Nafea Faa Ipopo (Quand te maries-tu ?), 1892, l’enchère la plus chère du monde : tableau vendu 300 millions de dollars au Qatar en 2015.

Les nombreuses échanges entre ce site et ses lecteurs, ainsi qu’une longue expérience de l’auteur, montrent à l’évidence, non pas une méconnaissance de la notion de cue-bid, mais plutôt une grande réticence à les employer. Faites l’expérience dans votre club. Notez les cue-bids de toutes sortes que vous voyez passer à votre table. Vous verrez qu’ils ne sont presque jamais employés que par des joueurs d’au moins 2ème série majeure. Et pourtant, l’enseignement du bridge fait mention du cue-bid dès la première année de bridge, particulièrement en défense. On parle également assez rapidement des cue-bids de l’ouvreur. Mais ils ne viennent manifestement pas à l’esprit des joueurs non chevronnés. Il n’est pas question ici de reprendre toutes les circonstances de l’emploi d’un cue-bid : vous trouverez d’innombrables exemples dans les cours. Le but de cet article est seulement de tenter de dédramatiser son emploi, car de toute évidence, le cue-bid fait peur. Or, il n’est pas, loin de là, réservé à l’élite du bridge. Lire la suite