Forcing ou non forcing (2)

Forcing ou non forcing

Forcing ou non forcing ?

Dans votre vie de bridgeur, vous rencontrerez d’innombrables situations où la notion de forcing-non forcing intervient. Nous avons, dans un article précédent, évoqué le point de vue du partenaire qui entend l’enchère de son vis-à-vis : est-elle forcing ou non forcing ? la réponse devrait pouvoir venir maintenant sans trop de difficulté. Lire la suite

Le SEF, rien que le SEF !

En octobre 2006, le mensuel  le Bridgeur n°799 publiait un long article double, dans sa rubrique « Polémiques », dont la question était : faut-il changer le système français (SEF = Système d’Enseignement Français) ? Deux grands joueurs de 1ère série nationale, champions internationaux, François-Michel Sargos et Thomas Bessis étaient invités à défendre deux points de vues différents : oui (F.-M. Sargos) et non (Th. Bessis). Le sujet était posé car la France, qui était une grande nation bridgeuse notamment depuis Pierre Albarran (1893-1960) et jusque dans les années 1995, affichait des résultats de moins en moins bons au plan international. En effet, à ce niveau, il faut savoir que la philosophie même du bridge de compétition a changé, les adversaires (polonais, par exemple) jouant des systèmes d’enchères très agressifs, voir destructeurs. Il s’agit plus de déstabiliser les adversaires que d’être précis dans ses propres enchères.
Le corollaire est que l’on entend de plus en plus, dans les clubs, des joueurs qui critiquent le système français, ou bien désirent introduire des nouveautés plus ou moins personnelles, ou glanées ici ou là sans véritable approfondissement. Lire la suite

Forcing ou non forcing (1)

Contraintes

Contraintes : forcing ou non forcing ?

Le terme forcing (en français : impératif) est celui qui a prévalu dans le vocabulaire du bridge en France. La notion même a été inventée par l’immense bridgeur qu’était Ely Culbertson (1891-1955) dans les années 1930, et publiée dans son livre Le bridge moderne (Blue book), Albin Michel, 1933, sous le nom d’« approach forcing ». Lire la suite

Un peu de statistiques (2)

A la lecture de l’article précédent [Un peu de statistiques (1)], vous avez compris qu’un bon système d’enchères devrait permettre d’approcher la somme des points des deux camps à un point près. Le SEF, système d’enseignement français, est, de ce point de vue, un excellent système (en existe-t-il de meilleurs ?), car dès que l’on approche de la manche ou du chelem, le total est connu avec une précision très suffisante. Lire la suite

Un peu de statistiques (1)

Il ne sera pas question ici, naturellement, de faire des calculs compliqués, ni même d’aborder le moins du monde cette branche – pourtant passionnante – des mathématiques. Mon approche de cette question sera plutôt du domaine de la philosophie du bridge. Quelques principes simples qui ne demandent ni vraie réflexion ni mémoire peuvent être d’une aide considérable du simple fait qu’ils sont énoncés, entraînant, pour ceux qui n’y auraient pas réfléchi jusque-là, une nouvelle prise de conscience. La compréhension des « problématiques posées », comme on dit aujourd’hui, permet de se débarrasser de tous les problèmes de mémoire qui pourraient encombrer le cerveau du bridgeur moyen. Je confirme ce que j’ai bien souvent proclamé : le bridge ne s’apprend pas, il se comprend. Et notamment, par le biais de quelques (vagues) notions statistiques.

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Soyez compétitifs

Pourquoi, dans mon club comme dans tant d’autres sans doute, les enchères ne sont-elles vraiment compétitives qu’aux tables où sont assis des joueurs de 1ère série ou de 2ème série majeure ? La raison est triviale : pendant de très nombreuses années, jusque vers les années 1990-2000, l’enseignement ne portait que sur les enchères dites « dans le silence adverse ». Les « jeunes » joueurs apprenaient parfaitement le système, en général « la majeure cinquième, meilleure mineure » et ne savaient pas comment gérer la moindre intervention adverse. Et dans le même temps, comment intervenir soi-même, et dans quel but, lorsqu’on n’a pas la technique pour le faire ? Depuis une vingtaine d’années maintenant, l’Université du Bridge de la Fédération Française de Bridge enseigne les enchères compétitives dès la deuxième année de bridge, et ceci me paraît représenter un bond en avant extraordinaire. Lire la suite

L’évaluation des mains (3)

Nous avons décrit, dans des articles antérieurs, l’évaluation des mains en points, qui se subdivise en évaluation a priori, avant la connaissance d’un fit, et une évaluation a posteriori, à compter dès qu’un fit est découvert. Mais cette méthode d’évaluation n’est pas vraiment bonne lorsque la main est très excentrée, Lire la suite

Dénominations (premier tour d’enchères)

Je voudrais attirer votre attention aujourd’hui sur le vocabulaire qu’il convient de garder parfaitement à l’esprit pour espérer acquérir assez vite de bons réflexes d’enchères. Dans toute la littérature bridgeuse (bridgeux, euse : néologisme, cf. la rubrique Dictionnaire de bridge), la position des différents joueurs par rapport à l’ouvreur doit parfaitement être représentée dans l’esprit du lecteur, pour réduire au maximum les confusions qui peuvent naître : Lire la suite

Pourquoi la meilleure mineure ?

Lorsque vous vous asseyez à une table de club, vous entendez invariablement de nombreux adversaires vous annoncer (s’ils y pensent, et c’est pourtant leur devoir de vous prévenir !) : « Nous jouons le Carreau 4ème » (sous-entendu, nous jouons Majeure cinquième, Carreau 4ème). Quelle est leur motivation ? Pourquoi ont-ils choisi une telle méthode ? Lire la suite